- Tribune de libre expression
SAUVONS LA MAPRAA
ARTISTES ET NON ARTISTES
©mapraa
Une exception en France (et ailleurs ?), la MAPRAA a été fondée il y a 40 ans par des artistes plasticien.ne.s, pour aider tous les artistes sans la moindre exclusive dans l'exercice de leur art... Son utilité s'est avérée au cours des ans de plus en plus nécessaire face à une politique culturelle qui, en France, s'est mise à privilégier un nombre restreint d'artistes de son choix au détriment de l'ensemble de la profession.
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La MAPRAA a commencé petite, puis avec la reconnaissance et l'appui d'une politique culturelle, le plus souvent sainement ouverte, des élu.e.s de la Ville et de la Région d'alors, qui la fréquentaient et reconnaissaient son travail, elle a pu grandir au fur et à mesure que cet appui se diversifiait, jusqu'à atteindre 7 salarié.e.s. Aujourd'hui après 40 ans d'existence, en 3 ans de baisses continues des subventions nécessaires à son fonctionnement, Ville et Région semblent s'autoriser à vouloir signifier que toustes leurs prédécesseur.e.s se sont fourvoyé.e.s et que nous sommes inutiles !
Vous connaissez la diversité et la qualité de son travail en profondeur qui ne devient plus compatible avec les impératifs de visibilité communicante exigés aujourd'hui par les responsables politiques et culturels qui nous entourent. Son travail de fond au service de TOUS.TES, qu'elle est la seule capable de faire aujourd'hui de par son expérience et son ouverture, mérite-t-il d'être ainsi saboté dans une violence sans nom et pour d'aussi mauvaises raisons ?
Le Bureau et le Conseil d'administration cherchent par tous les moyens à sauver la MAPRAA.
Pour cela, nous avons absolument besoin de VOUS, DE VOTRE SOUTIEN, ARTISTES OU NON ARTISTES qui ont cru, soutenu, milité pour l'existence de la MAPRAA.
Soutenez-nous, nombreux.ses.
C'est une des conditions sine qua non pour que nous puissions surmonter cette épreuve.
Nous pouvons le dire autrement : le sort de la MAPRAA est en partie entre vos mains. Entre nos mains.
Nous ne vous cachons pas que nous allons vivre une période de latence durant laquelle nos services ne fonctionneront plus. Nos salarié.e.s vont subir un licenciement économique, nous devrons nous restructurer.
Vous serez bien sûr informé.e.s de toute évolution de la situation.
On y croit toujours !
Confraternellement, les membres du bureau MAPRAA
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